Les deux pièces se répondent : la question de la position de la femme versus le positionnement de l’homme dans notre société actuelle.
QUAND JE SERAI GRANDE… tu seras une femme, ma fille
Comment devient-on une femme parfaite, quelles sont les armes que nos mères nous donnent et nous transmettent. La pièce volet féminin présente la place des femmes à travers le temps : plusieurs femmes se succèdent jeunes et moins jeunes. Le temps a fait évoluer leur positionnement dans la société. Est-ce plus facile ou au contraire plus compliqué d’être une femme de nos jours ? On observe l’évolution des tâches, de la répartition de la responsabilité dans le couple, des mentalités, des études, du travail, des aspirations… Il s’en est passé des chose en 100 ans !
La comédienne est particulièrement touchante dans son rôle de grand-mère, elle donne un témoignage simple sans caricature ni exagération. Le texte très poétique est très intéressant.
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QUAND JE SERAI UN HOMME
Ça veut dire quoi être un homme ? La question implique et sous-entend la présence d’un rapport de force. La deuxième pièce, volet masculin, nous présente un florilège de quelques hommes : un homme moderne, jeune trentenaire qui se dit féministe, un jeune de 20 ans qui se questionne, un grand-père…
Les clichés ont la vie dure, même si les mentalités et les comportements évoluent, les habitudes demeurent. Les relations sont posées et certaines choses ne changent pas.
La pièce dénonce les stéréotypes préformatés des genres, ce que l’on veut changer par rapport à ce qu’on a reçu comme éducation. « Sois un homme mon fils ou plutôt essaye déjà d’être toi-même »
L’ensemble, remarquablement interprétée, est très intéressant et donne à réfléchir sans tomber dans les banalités.
Auteur : Catherine Hauseux – Interprètes : Stéphane Daurat, Catherine Hauseux
Avignon 2022 au Théâtre des 3 soleils, les deux pièces se jouent en alternance
A l’Essaïon jusqu’au 8 avril 2023 : Quand je serai grande, les samedis et Quand je serai un homme, les vendredis

Une réflexion sur “Quand je serai grande / Quand je serai un homme…”